Après avoir monté au créneau pour fustiger leurs conditions de travail, le collectif des Conseillers Communaux de la République Démocratique du Congo a finalement trouvé satisfaction.
Reçu par le Président de l’assemblée nationale, Vital Kamerhe, qui a écouté avec attention leurs doléances , tournant autour des plusieurs points; notamment, la prise en charge des élus Conseillers Communaux;
l’organisation des élections des bourgmestres et bourgmestres adjoints ainsi que des conseillers urbains; et l’amélioration des conditions de travail et de l’implémentation de la politique de décentralisation; ce collectif a finalement demandé aux
915 Conseillers Communaux de rester dans une attitude d’observation de la bonne volonté du Gouvernement, quant à la résolution urgente de leurs préoccupations tout en annulant momentanément leur marche pacifique, initialement prévue le 15 août 2024, sur toute l’étendue de la RDC.
Les Conseillers Communaux profitent de cette occasion pour saluer les efforts consentis par la chambre basse du parlement pour jouer à la médiation.
« Nous encourageons avec patriotisme la position prise par l’Assemblée Nationale, de porter auprès du Gouvernement de la République nos préoccupations majeures , pour trouver des solutions urgentes. » A déclaré l’un des membres de ce collectif.
Les Conseillers Communaux de la RDC, par le biais de son Présidium, poursuivra les contacts privilégiés avec le Bureau de l’Assemblée Nationale ainsi que le Gouvernement de la République, afin de garantir l’effectivité de la prise en compte des droits inaliénables des élus Conseillers Communaux sur l’ensemble du pays.
Quant à la question sur les élections,les conseillers communaux ont salué la réponse de la Commission Electorale Nationale Indépendante dans sa lettre numéro 0237/CENI-RDC/Cab-Prés/24 adressée, en date du 05 août 2024, à l’honorable Willy Nzembela Buloba, Président du Collectif des Conseillers Communaux de la RDC; lettre dans laquelle la CENI a rassuré la tenue, dans un meilleur délai, des élections indirectes des bourgmestres et bourgmestres adjoints, des conseillers urbains ainsi que des maires de ville.
Ce collectif approuve avec satisfaction les programmes officiels de renforcement des capacités des élus par le ministère de tutelle, et espère voir ces formations s’étendre jusque dans l’arrière pays.
Candide Kipulu