Condamné à mort dans le procès du coup d’état raté du 19 Mai dernier et l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, Jean Jacques Wondo est désormais libre après près de 8 mois de détention dans une prison de Kinshasa.
Cette libération serait le résultat de plusieurs semaines de tractations entre la Belgique et la République démocratique du Congo tel qu’affirme l’un des avocats de l’expert militaire belgo-congolais
» C’est un énorme soulagement. Depuis le début, le président Félix Tshisekedi estime que celui qu’il a toujours considéré comme frère et ami n’avait rien à voir avec cette affaire. Nous pensons donc que le président a pris la décision qui s’imposait d’ordonner sa libération.Les éléments qui ont été apportés au dossier étaient tellement clairs qu’il ne pouvait rester impassible. » a-t-il déclaré sur rtbf.be
Joël Kandolo a également évoqué le rôle « prépondérant, déterminant, décisif et sans faille » joué par la Belgique dans l’obtention de cette libération.
Quelques jours avant, la famille de Jean-Jacques Wondo alertait, dans un document, sur la dégradation critique de son état de santé.
Dans un communiqué publié mercredi 15 janvier, ses proches appelaient les autorités congolaises, belges et la communauté internationale à intervenir en urgence.
Les relations diplomatiques entre Kinshasa et Bruxelles se détériorent de plus en plus depuis la condamnation de cet expert militaire belge d’origine congolaise et aussi l’attaque contre l’ambassade belge à Kinshasa, le 28 janvier.
La Rédaction