A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, la société de télécommunication, Vodacom Congo a organisé un déjeuner de presse avec les professionnels des médias ce jeudi 08 mai 2025 à Kinshasa.
Cette rencontre avait pour objectif non seulement de raffermir les liens avec les différentes maisons de presse mais aussi de renforcer en capacités ces journalistes partenaires, avec une session sur l’éthique du journalisme et le fact-checking.
Patricia Katshabala, Responsable des Relations Extérieures au sein de Vodacom a souligné que les médias sont les partenaires de pointe de leur entreprise.
« En début de cette année financière, nous avons voulu rencontrer nos partenaires pour faire un bilan de ce qu’a été notre relation avec les chevaliers de la plume et du micro et réfléchir sur comment améliorer cette collaboration. Il s’agissait aussi de se renforcer les capacités mutuellement afin de mieux travailler et tracer une feuille de route pour les actions à venir».
Ensuite , elle a rappelé à l’assistance des engagements de la société vodacom et sa fondation.
«Depuis plus de 22 ans, Vodacom Congo utilise la technologie pour soutenir le développement socio-économique de la RDC, en fournissant une large gamme de services de communication, y compris la voix, la messagerie, l’Internet, la monnaie électronique et les services convergents à plus de 21 millions d’abonnés et d’entreprises. Les principaux objectifs de Vodacom sont de contribuer au développement de la RDC, de réduire les disparités entre les régions et de désenclaver les territoires par une couverture réseau le plus large possible» a-t-elle ajouté.
Sur la fondation Vodacom , Patricia Katshabala a précisé que cette dernière est une association sans but lucratif (ASBL) autonome , qui contribue au bien-être des Congolais à travers des initiatives impactant les domaines clés de l’éducation, de la santé et de l’inclusion sociale.
Depuis 2022, cette Fondation avait lancé son projet-phare, «Les 12 Élans de Cœur», un programme ambitieux regroupant des activités sociales étalées sur douze mois, avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie des Congolais grâce à la technologie.
La session sur l’éthique journalistique a connu la participation de Bruno Mboliko, Vice-président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) en qualité d’intervenant.
Il a rappelé aux participants les notions de principe d’un journaliste.
« Il convient au journaliste de vérifier les faits, de confronter les sources, de pas publier des informations à la légère pour éviter de tomber dans les délits. De faire preuve de responsabilité dans ses publications, reportages». a-t-il déclaré.
Il a aussi évoqué le rôle du CSAC qui est celui de de veiller à ce que le métier se fasse dans les règles de l’art, le respect de l’éthique et déontologie en matière d’information.
Dans la dernière partie , la session dédiée au fact-checking, a aussi permis d’attirer l’attention des professionnels de médias sur le fléau fake news.
A cet effet, le représentant de Balobaki Check, a exhorté les journalistes à prêter attention sur les images, les photos car avec l’avènement de l’intelligence artificielle (IA) les voix, les images des personnes peuvent être facilement montées, ce qui peut les induire en erreur dans des publications.
La rédaction