RDC : Les personnes vivant avec handicap plaident pour la prise en compte de leurs désidératas par le gouvernement congolais

Les personnes vivant avec handicap réunies au sein de l’ONG « Paroussia » basée, à kimbanseke ont tenu ce samedi 8 juin , au siège de leur structure dans le district de la tshangu à affaire entendre leurs voix auprès du nouveau gouvernement qui sera investi dans quelques jours.

Ces personnes à mobilité réduite plaident pour la prise en compte des problèmes des handicapés de tous bords.

Albinos, aveugles, sourds, boiteux, tous ont répondu présents à l’appel du Mouvement de réveil des personnes vivant avec handicap afin de plaider pour l’amélioration de leurs conditions de vie, se sentant oubliés et rejetés de la République. 

« Les personnes malveillantes tentent, de tous les moyens qu’ils soient, de nous réduire au silence. Revendiquer nos droits est sujet à des rappels comme quoi, un portefeuille du ministère nous a été donné alors qu’en réalité, rien n’est fait sur le terrain. L’handicapé meurt de jour en jour, chose qui, du reste, n’était pas le cas auparavant. Une flambée en flèche ! Nous y assistons depuis un bon bout de temps. La mendicité bat son plein dans le chef des personnes vivant avec handicap dans la capitale », a déclaré monsieur Martin Lusambila secrétaire général de la structure paroussia.

Leur plaidoirie a directement été dirigée à l’endroit du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, auprès de qui ils demandent que soient organisés les états généraux des personnes handicapées. 

« Nous ne croyons pas que le chef de l’État soit au courant de ça. Depuis son avènement à la tête du pays, les personnes handicapées sont de plus en plus dans la rue, mendiant au quotidien. Ils sont sans abri fixe, et passent la nuit à la belle étoile.  J’en appelle à son excellence Félix-Antoine Tshisekedi, de nous réunir, tous, au Palais du peuple autour d’une table d’échanges des états généraux des handicapés desquels nous passerons au crible les questions pendantes de personnes à mobilité réduite que nous sommes. Il est plus que temps, Monsieur le président de nous prêter de votre oreille (…) », a ajouté Martin Lusambila

Les handicapés disent dresser “un tableau noir”. Elles promettent d’initier des actions de grande envergure dans les jours à venir. 

Candide Kipulu

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