Un vent d’optimisme souffle sur la coopération économique entre la République démocratique du Congo et les États-Unis. En visite officielle à Washington, le ministre congolais du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, a révélé que 220 entreprises américaines se sont déclarées prêtes à investir en RDC dans plusieurs secteurs stratégiques.
Cette annonce, faite lors d’un briefing de presse spécial dans la capitale fédérale américaine, s’inscrit dans le cadre des échanges économiques en cours entre Kinshasa et Washington. Elle traduit, selon le ministre, le fruit concret de la stratégie économique du Président Félix-Antoine Tshisekedi, axée sur la crédibilisation du climat des affaires et l’attraction des investissements étrangers.

« Depuis plusieurs années, il s’était installé un certain obscurantisme économique. Il fallait ramener la lumière. Le Président Trump avait déjà envoyé des signaux d’un partenariat stratégique avec la RDC. Ce forum a permis de montrer au secteur privé américain les véritables opportunités qu’offre notre pays », a déclaré Julien Paluku.
Le ministre a particulièrement insisté sur le potentiel minier stratégique de la RDC, notamment le cobalt et le lithium, deux ressources essentielles aux technologies modernes, aux véhicules électriques et même aux systèmes de défense avancés.
Ces richesses, longtemps exploitées sans réelle valorisation nationale, suscitent désormais un intérêt renouvelé du secteur privé américain, désireux de sécuriser ses chaînes d’approvisionnement.
« Le feed-back a été très positif. Beaucoup d’entreprises ignoraient encore l’ampleur des opportunités que la RDC offre aujourd’hui », a-t-il précisé.

Cette dynamique marque une étape clé dans la diplomatie économique congolaise, qui s’oriente désormais vers une diversification des partenariats internationaux, une meilleure gouvernance des ressources naturelles et un environnement d’investissement plus transparent et compétitif.
La Rédaction