Ce samedi 2 août 2025, le président Félix-Antoine Tshisekedi réunit en urgence le Présidium de l’Union sacrée de la nation (USN), sa majorité politique. Selon des sources proches du présidium, l’ordre du jour reste secret, mais les enjeux sont brûlants : restructuration interne, tensions post-électorales et pression pour un nouveau gouvernement.
Après des mois de frustrations et de critiques sur la gestion des crises sécuritaires, cette rencontre pourrait marquer un tournant. En février, Tshisekedi avait déjà fustigé le manque d’engagement de ses alliés. La réforme du Présidium, passant de 6 à 40 membres, a-t-elle apaisé les rivalités ? Rien n’est moins sûr.
Les rumeurs d’un remaniement se précisent. Un exécutif « resserré mais élargi » serait en gestation, toujours piloté par Judith Suminwa. Mais l’opposition, absente des consultations, dénonce une mascarade d’union nationale. La question reste ouverte : ce gouvernement suffira-t-il face à l’urgence socio-économique et aux défis sécuritaires ?
Malgré les accords de Washington et de Doha, la paix à l’Est reste fragile. Des acteurs religieux plaident pour un « Pacte social » inclusif, jugeant les solutions externes insuffisantes. L’USN, majoritaire dans les institutions, parviendra-t-elle à incarner l’unité promise ?
Suspense total.