Plusieurs sources annoncent l’officialisation du partenariat entre le ministère des Sports et loisirs et le FC Barcelone, évalué à 10 millions d’euros par an, payé intégralement pour la saison 2025-2026.
Selon un document du ministère des Finances, la RDC a déjà versé l’intégralité de la somme prévue pour la saison 2025-2026.
Ce énième partenariat vient rallumer le feu au moment où les multiples critiques sur le partenariat avec le club français de l’As.Monaco dont le montant est estimé à 4.8 millions d’euros pour 3 ans planent encore dans la sphère sportive.
Annoncée comme une opération censée améliorer l’image du pays à l’international, cette nouveau partenariat est farouchement rejeté par les congolais qui voient la situation de leur sport descendre de plus en plus aux enfers.
Le pays est en manque criant d’infrastructures pour le développement de son sport,
le championnat national peine à bien s’organiser depuis plusieurs années et souffre d’un sérieux problème de subvention, le football des jeunes dans la rue, la formation interne par la mise en place des académies inexistante, les Léopards dames, en pleine CAN, ont dû menacer de grève avant de recevoir seulement la moitié de leurs primes, et les arriérés restent impayés.
L’état du stade des martyrs se détériore de plus en plus avec une pelouse archaïque toujours pas changé à de deux mois d’un match crucial face au Sénégal comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2026.
L’équipe CHAN des Léopards n’a toujours pas commencé sa préparation, aucun stage annoncé à pratiquement trois semaines du coup d’envoi de la compétition qui se tiendra au Kenya, Ouganda et Tanzanie.
Plusieurs faits relevés montrent l’inopportunité de ces collaborations extérieures budgétivores.
Outre ces deux partenariats, la RDC avait également signé un contrat avec le club italien de l’Ac.Milan évalué à 14 millions d’euros pour 2 ans.
Les voix se lèvent de plus en plus pour dénoncer une gestion opaque exigeant des éclaircissements sur la gestion du sport en RDC et son développement avec des fonds orientés vers l’étranger.