Dans son adresse à la nation, le président Félix Tshisekedi a aussi mis en avant la situation préoccupante de Kinshasa, confrontée à la fois à une insalubrité persistante et à des embouteillages devenus quotidiens.
Le chef de l’État a estimé que ces phénomènes couplés du banditisme urbain et de l’insécurité dépassent désormais le cadre d’un simple problème urbain et constituent un défi national nécessitant l’intervention coordonnée des institutions.
Selon le président, la capitale traverse une crise d’assainissement marquée par l’accumulation des déchets, le mauvais entretien des caniveaux et la pression démographique dans plusieurs quartiers. Cette situation expose les habitants à des risques sanitaires récurrents, notamment durant les périodes de pluie où les systèmes d’évacuation montrent leurs limites.
Le chef de l’État a également insisté sur l’impact des embouteillages, qualifiés de « monstres » qui perturbent les activités quotidiennes, augmentent les coûts de transport et affectent l’image de Kinshasa. Il a souligné que les familles y perdent un temps important, ce qui pèse sur la productivité et la qualité de vie des citadins.
Félix Tshisekedi a appelé à la prise de mesures urgentes pour améliorer la mobilité urbaine et renforcer les mécanismes d’assainissement. Il a plaidé pour une action « courageuse et coordonnée » visant à transformer durablement la capitale. Les services compétents, tant au niveau national que provincial, sont invités à accélérer les initiatives déjà engagées et à en lancer de nouvelles afin de répondre à la gravité de la situation.
