Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, est visé par une motion de défiance, initiée par un groupe de députés qui l’accuse d’opacité dans la gestion de la Chambre basse du Parlement.
Selon Crispin Mbindule, un des députés frondeurs et ancien de l’UNC, la pétition a déjà été signée par 131 élus.
« Ce qui dépasse largement le nombre minimum requis pour sa révocation », a-t-il souligné dans un entretien avec Jeune Afrique.
Outre Kamerhe, les autres membres du bureau de l’Assemblée nationale sont également dans le viseur des députés frondeurs.
« Pour les autres membres du bureau, il était nécessaire de réunir 50 signatures. Nous avons cependant réussi à obtenir 119 signatures contre la questeure, Chimène Polipoli Lunda, 67 contre la questeure adjointe, Grâce Neema Paininye, 84 contre le rapporteur Jacques Djoli, 93 contre la rapporteuse adjointe Dominique Munongo Inamizi, 4 contre le 1er vice-président Jean-Claude Tshilumbayi, et une seule contre le 2e vice-Président Christophe Mboso », a révélé Crispin Mbindule.
De l’avis de certains observateurs, en cas d’aboutissement de cette démarche, l’Union sacrée de la nation, famille politique du Président de la République, va plonger dans une crise aux conséquences socio-politiques très néfastes.
TMR