Mpox en RDC : un plan de riposte de 49 millions de dollars et des doses de vaccin attendus

Epicentre mondial de la variole du singe, aussi appelée mpox ayant déjà causé près de 570 morts depuis janvier parmi les 16 700 cas recensés, semble être sous contrôle en République Démocratique du Congo.

A en croire Samuel-Roger Kamba, le ministre de la Santé, cette inquiétante situation épidémiologique serait bientôt maîtrisée.

« La situation épidémiologique en RDC inquiète les chercheurs et les chancelleries occidentales à cause notamment des contaminations par voie sexuelle dans l’est mais nous tenons à rassurer les congolais avec notre longue expérience héritée de la gestion d’autres épidémies » a déclaré le ministre congolais en charge de la santé et hygiène.

Avant d’ajouter :

« Nous avons cette expertise que souvent d’autres pays demandent. C’est pour ça que nous avons contenu ce virus pendant très longtemps. Nous pouvons rapidement amener les échantillons à l’Institut national de recherches biomédicale (INRB) où nous avons les moyens de diagnostiquer. Mais nous avons aussi le laboratoire à Goma qui permet de le faire rapidement. Nous avons des GeneXperts qui sont un peu partout dans le pays qui nous permettent de surveiller correctement la maladie ».

Le gouvernement lance un plan de riposte de 49 millions de dollars, pour la sensibilisation, le déploiement des équipes et la prise en charge des malades. Dans ce plan la RDC pourra également recevoir des doses de vaccin dès la semaine prochaine pour lutter contre ce virus.

« Nous avons besoin d’à peu près 3,5 millions de doses, mais je peux vous rassurer que grâce à la Belgique, on va avoir 215 000 doses. Grâce au Japon, on devrait avoir 3 millions de doses et les États-Unis sont en train de se tâter pour dire combien on envoie parce qu’ils ont eux-mêmes besoin de ces vaccins. Ces vaccins sont très chers. 3 millions de doses de vaccins, c’est 600 millions de dollars américains ».

La situation dans l’Est du pays constitue la première préoccupation. Les premiers cas de transmission par voie sexuelle ont été enregistrés et la situation pourrait s’aggraver suite aux violences car selon le ministre, certaines populations ont fui leurs localités pour s’installer dans des zones touchées par l’épidémie.

Candide Kipulu