Kinshasa : Le Congrès panafricain des jeunes pour un éveil patriotique ouvre ses portes

Le Congrès panafricain des jeunes pour un éveil patriotique s’est ouvert ce Lundi 30 juin au Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale.

Cette activité a connu la participation des étudiants réunis au sein de la Représentation nationale des Etudiants du Congo (REC) et la présence de figures majeures du panafricanisme notamment Kemi Seba, Nkosi Mandela, Mfumu Nkusu et Christian Nsung, engagés dans la défense des idéaux panafricains.

“ Pères fondateurs, état des lieux et perspectives” a été le thème de ce premier jour d’activités avec différents panélistes, venus de plusieurs pays africains échangeant avec l’auditoire sur les multiples dimensions de cette thématique.

Premier intervenant à cette grande messe, le professeur Tungila Floribert a retracé l’histoire du panafricanisme, qu’il définit comme un projet de civilisation et un mode de vie tout en affirmant que l’avenir de l’Afrique ne peut s’inscrire dans une logique imposée, soulignant les dimensions culturelle, économique, politique et philosophique du panafricanisme.

Kemi Seba, à quant à lui rester sur sa logique comme un vrai militant panafricaniste et écrivain, centrant son intervention sur l’évolution doctrinale du panafricanisme dans l’espace, le temps et l’histoire.

Petit-fils de Nelson Mandela, le député sud-africain Nkosi Mandela, a abordé les défis actuels auxquels est confronté le panafricanisme, appelant à une prise de conscience collective et à une solidarité intergénérationnelle alors que le panafricaniste gabonais Christian Nsung a, pour sa part, évoqué les grandes figures du panafricanisme, définissant ce dernier comme l’idée d’unir les Africains autour de valeurs communes.

Clôturant cette vague d’interventions, Mfumu Nkusu, chef spirituel de l’Église Vuvamu, a développé une réflexion sur l’héritage spirituel de figures emblématiques telles que Patrice Lumumba et Simon Kimbangu, insistant sur la dimension spirituelle du panafricanisme.

La deuxième journée quant à elle se focalisera sur «Autopsie de 30 ans d’agression rwandaise » avec comme thème : « Autopsie d’un conflit ».

Plusieurs intervenants de taille sont attendus notamment des experts et universitaires, tels que les professeurs Lusolo Bambi et Joséphine Bitota Muamba.

La Rédaction