Affaire megestion à la tête de l’Agence congolaise de l’environnement : entre acharnement et campagne de diabolisation, Delphin Lama apporte son démenti

Objet de plusieurs accusations à la tête de l’agence congolaise de l’environnement, Delphin Lama Onyangunga , directeur général de l’agence congolaise de l’environnement a éclairé la lenterne sur ces graves révélations qu’il qualifient de mensongères et non fondées.

Sur le sujet lié au respect de la tutelle, ce dernier évoque son immense respect envers ladite tutelle, tout en martelant sur sa ferme volonté d’harmoniser les relations entre les différents organes de l’établissement.

« Je ne suis pas de nature à manquer du respect à mes propres enfants, je ne vois pas comment je peux manquer du respect à la tutelle là où je suis directeur général. Ceux qui prétendent parmi les membres du banc syndical que je manque du respect à la tutelle, je ne sais pas où ils tirent cela mais je ne pense pas que j’ai pu manquer du respect un seul instant à la tutelle » a-t-il déclaré.

En ce qui concerne les fausses dénonciations sur un probable détournement des fonds et une mauvaise gestion, la réalité plaide en faveur de ce directeur général, blanchi après les conclusions du dernier passage de l’inspection générale de finances au sein de cet établissement.

« Je pense que pour accuser quelqu’un, c’est plutôt l’institution attitrée qui est l’IGF qui peut juger de la mauvaise gestion. Après son passage chez moi à l’agence congolaise de l’environnement pendant 6 mois de mission, je pense pas que cette institution a conclut que j’ai mal géré » a-t-il martelé.

En ce qui concerne les arriérés de salaires des agents, Delphin Lama a fixé l’opinion sur la vraie réalité des choses évoquant avoir hérité d’un établissement avec 14 mois d’arriérés à son passif.
Avec un air franc, ce dernier a reconnu avoir un retard de paiement de 3 mois dans son actif dont il venait de liquider un et promettant d’éliminer les deux autres la semaine prochaine.
Ces différents faits évoqués font preuve selon lui d’un acharnement et d’une campagne de diabolisation.

« Lorsque j’arrive à la tête de cet établissement, je trouve 14 mois d’impaiement et pendant les 14 mois, il y a eu aucune manifestation pour réclamer cette situation. Curieusement à mon arrivée, je paie. Il peut se passer qu’il ait un retard de paiement de deux mois que je rattrape quelques temps après, je régularise et on avance comme ça se passe dans plusieurs autres établissements publics en RDC. Malheureusement, on procède à des marches de contestation, on fait des mémos contre le Dg qu’on accuse de mauvaise gestion alors qu’en réalité il y a 14 mois d’arriérés non payés jusqu’aujourd’hui que la délégation syndicale n’a jamais fait allusion ».

Se justifiant sur des affirmations faisant état de l’usage de trafic d’influence au regard de ses affinités avec le chef de l’Etat, ce directeur général s’est justifié en ces termes :

« c’est grave qu’on m’accuse d’avoir dit des telles choses. Je ne peux pas me permettre de citer le nom du chef de l’Etat aussi légèrement. Ceci pourrait même coûter cher à ceux qui affirment des tels propos qui ne peuvent pas venir de moi.
J’ai été élevé d’une certaine façon qui m’oblige à m’abstenir de parler de cette façon du président de la République ».

Sur l’implication de certains de ses collaborateurs dans la délivrance des faux certificats, Delphin Lama dit avoir pris les mesures conservatoires suspendant les personnes impliquées dans cette affaire en attendant les conclusions de la justice qui reste indépendante.

« Je suis tombé sur un certains nombres des faux certificats en circulation, j’avais commencé par diffuser un communiqué pour alerter sur cette pratique tout en saisissant la justice pour qu’on fasse une enquête sérieuse sur ce dossier. L’enquête est en cours, je ne sais pas trop m’étendre là dessus, là Justice fait son travail, elle n’a pas encore donné des conclusions mais j’ai pris des mesures conservatoires de suspension des agents impliqués dans cette affaires en se référant aux différents témoignages reçus » a-t-il conclut.

La Rédaction