La ville de Belém, au Brésil accueille du 6 au 21 novembre, le Cop 30, scène des négociations sur des mesures prioritaires à prendre pour la lutte contre le changement climatique.
Ces discussions ont connu la participation des plusieurs négociateurs, scientifiques et la société civile notamment le Professeur Jean-Robert Bwangoy, Administrateur-gérant de Mai-Ndombe REDD+ qui a étaler sa satisfaction tout en revenant sur son exposé.
« Nous sommes en train de participer aux assises de Belém au Brésil, mais aussi aux négociations qui se tiennent ici. Là, on vient de faire un exposé pour présenter le projet Mai-Ndombe REDD+ qui est très aimé par les communautés et très détesté par les autres. Nous avons présenté les résultats pour qu’ils puissent parler d’eux-mêmes », déclare-t-il.

Aux côtés des représentants du gouvernement congolais et de plusieurs ses invités venus de tous les coins du monde, le professeur Bwangoy a démontré la richesse du sol congolais et son énorme apport dans les questions climatiques.
Il est revenu sur le partage des bénéfices de la vente du crédit carbone entre le gouvernement Congolais et la société Era Congo WWC profitant à la population congolaise dans plusieurs secteurs notamment l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agriculture, etc.
« Vous avez vu des savanes qui ont été reboisées dans trois ans ou quatre ans. La mise en défend de 4 ou 5 ans peut permettre à ce que l’on puisse avoir des jachères qui viennent après les savanes et surtout lorsque les précipitations sont importantes.
Pour les 4 années qui ont suivi, il y avait des précipitations abondantes qui ont aidé à ce que la végétation ligneuse puisse prendre place » a-t-il ajouté.
Évoquant les perspectives d’avenir, le Professeur Jean-Robert Bwangoy, souligne l’importance du marché carbone qui malheureusement « n’existe pratiquement plus ».

Il a par ailleurs évoqué la vérification de Businga et de Bikoro, qui aura
lieu au mois de février 2026.
Il était question dans ces assises de discuter sur les efforts nécessaires à fournir pour limiter
l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C, la présentation des nouveaux plans d’action nationaux (NDC) et les progrès réalisés concernant les engagements financiers pris lors de la COP29.
La Rédaction
