Révision de la constitution en RDC : le camp Kabila réagit !

Le sujet sur la révision de la constitution évoquée par le chef de l’Etat après sa réélection à la tête de la République Démocratique du Congo constitue à enflammer la classe politique.

Si cette décision est la bienvenue dans la famille politique du chef de l’Etat, l’opposition par contre ne veut pas un seul instant entendre parler de la dite histoire.

Jugée comme une constitution des belligérants, obsolète, accusant plusieurs failles par le pouvoir en place, le chef de l’État avait annoncé son intention de mettre en place une commission qui réfléchira sereinement sur comment doter la RDC d’une constitution digne de ce pays.

Une pensée rejettée à bloc par l’opposition qui qualifie ce changement de l’opposition comme une ligne rouge à ne pas franchir.

Réagissant sur ce sujet, le camp Kabila s’y oppose et met en garde le Président de la République sur cette cette idée.

« Il n’y a pas 5 mois, Félix Tshisekedi a prêté serment de respecter et de faire respecter la constitution. C’est ce jour de sa prestation de serment qu’il devrait annoncer que la constitution est devenue obsolète. Ce n’est pas une constitution des Belligérants, c’est une constitution des congolais qui émane d’un consensus. Tous les congolais ont été associés pour sa révision en 2006 adoptée à l’assemblée puis au referendum avant sa publication le samedi 18 février 2006. Cette constitution est une constitution qui vient du peuple » a déclaré Emmanuel Shadary secrétaire général du PPRD.

Ce haut cadre de la famille politique de Joseph Kabila estime la modification doit se limiter uniquement seulement sur les dispositions qui ne sont pas intangibles.

« Si on veut modifier, on veut réviser une disposition constitutionnelle parmi les dispositions qui ne sont pas intangibles, ils peuvent le faire mais si c’est intangibles il y a une procédure à suivre. Il ne peut pas réviser la constitution car nous sommes à l’Etat de siège car la constitution elle même dit qu’on ne peut pas modifier ou changer la constitution en état de siège, en état d’urgence ou en état de guerre » a-t-il il ajouté.

Emmanuel Ramazani Shadary a mis en garde la partie au pouvoir à éviter un coup de force qu’on appelle tripatouillage constitutionnel comme cela était le cas lors des récentes élections tripatouillage car la population est prête à se lever pour dire non à cette pratique.

TMR

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