La république d’Angola a décidé de mettre fin à sa médiation du conflit entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda après plusieurs mois d’efforts.
Dans un communiqué publié ce lundi matin, le président angolais, Joao Lourenço, en sa qualité du président en exercice de l’union africaine a motivé cette décision par son désir afin de se concentrer sur les priorités continentales notamment : la paix, la sécurité, les infrastructures, le commerce libre et développement économique.

« Deux mois passés après la prise de la Présidence en exercice de l’Union africaine, l’Angola considère qu’il est temps de se libérer de la responsabilité de médiateur de ce conflit à l’Est de la RDC à elle confié, pour se dédier de manière pleine aux priorités générales définies par l’Organisation continentale, liées à la paix et à la sécurité du continent dans son ensemble, aux projets des infrastructures, au commerce libre continental, à la lutte contre les épidémies, endémies et pandémies, au développement économique et social et à la justice des africains et des afro-descendants par des réparations », a dit la Présidence angolaise.
Malgré le début raté des négociations directes Kinshasa-M23/AFC sur son sol suite à des facteurs externes, l’Angola note néanmoins des progrès réalisés, notamment en décembre 2024, des engagements importants ont été pris par la RDC (neutraliser les FDLR) et le Rwanda (retrait de ses troupes). Ces avancées ont créé les conditions pour un sommet prévu à Luanda en décembre 2024, mais annulé à cause de l’absence du Rwanda.

« À la fin de successives rondes de discussions, d’importants progrès au niveau ministériel ont été obtenus au mois de décembre 2024, auxquels la RDC s’est engagé à neutraliser les éléments de FDLR et le Rwanda à procéder au retrait de ses Forces de Défense du territoire congolais jusqu’aux limites des frontières entre les deux pays », a dit la Présidence Angolaise.
Un nouveau médiateur sera désigné dans les prochains jours en collaboration avec la Commission de l’UA, afin de poursuivre poursuivre ce processus de paix avec l’aide de la SADC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
TMR