Guerre en RDC : 3 décennies d’agression rwandaise, les panafricanistes et les jeunes congolais se prononcent

      Les travaux du Congrès Panafricain des jeunes se sont poursuivis ce mardi 01 juillet dans sa deuxième journée au Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale à Kinshasa/Kasa-Vubu avec la présence active des membres de plusieurs invités, panelistes et jeunes réunis au sein de la Représentation des Étudiants du Congo (REC).


Les différentes têtes pensantes africaines ont décortiqué le contexte historique de l’agression allant de la fin des années 1990, où le Rwanda s’est lancé dans une guerre meurtrière contre la République Démocratique du Congo jusqu’à nos jours.

Placée sous le thème « Autopsie de 30 ans d’agression rwandaise », cette 2ème journée était riche en enseignement avec plusieurs interventions musclées des différents panelistes qui ont avancer leurs théories sur la question liée à cette agression rwandaise et ce qu’ils attendent de la jeunesse congolaise et panafricaine.

Le Professeur Floribert Ntungila s’est penché sur l’absence économique et sociale au cours des discussions régionales et internationales après le génocide des Tutsi et Hutu (Rwandais) qui s’est malheureusement déroulé en 1994.
Il a soutenu sa thèse en disant que cette négligence a un impact dévastateur sur le tissu économique congolais qui s’est affaibli peu à peu à cause des conflits meurtriers, de l’insécurité et de l’occupation étrangère depuis plusieurs décennies.

D’après le Professeur Désiré Konga, le pillage illégal des forêts congolaises par l’armée rwandaise leur offre un terrain d’entraînement militaire ne permettant pas aux populations locales de s’y rendre qui sont aujourd’hui des dommages collatéraux.

Le Professeur Luzolo Bambi Lessa a suggéré une justice transitionnelle qui aura 4 principales actions : La vérité, la justice et poursuites judiciaires, la répartition et enfin, les garanties de non-répétition.

Cette suggestion découle de la réflexion du Professeur Luzolo a pour sous-thème : “ La justice transitionnelle face aux 30 ans d’agression rwandaise ”. Il a laissé entendre que cette approche est la seule globale pouvant aboutir à une véritable réconciliation et paix durable.



Plusieurs autres interventions ont caractérisé cette deuxième journée notamment celle du Professeur Joséphine Bitota Muamba, le député sud-africain Nkosi Mandela (Petit-fils de Nelson Mandela), le chef spirituel Né Mfumu Nkusu et l’activiste Christian Nsung.

Les travaux de ce Congrès Panafricain des jeunes seront clôturés mercredi 2 juillet 2025 toujours au Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale à Kinshasa/Kasa-Vubu, axés sur l’intelligence et le militantisme.



La Rédaction

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